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Littératures (romans, poésie, biographies...)
AuteursTitres Commentaires
Anonyme Le Cheval de jade
Le Cheval de Jade,
trad. Rainier Lanselle (Dir.)

éd. Picquier Poche, 1999, 290  p., 52,25 FF (7,97€)
Je n'ai pas lu ce livre, mais j'ai trouvé une critique si enthousiaste sous la plume de Josselin Charier (site Cronic'art, janvier 2000) que je vous y renvoie.
Ce livre ne semble pas manquer de piquant, et je m'en remets aux choix des éditions Picquier, généralement soignés.
ARONEANU Pierre Le Maître des Signes,
éd. Syros, 1988, 77 p., 65,00 FF
« Quelle joie de rencontrer quelqu'un qui se sert du chinois pour carrément réécrire la Genèse...  « Ainsi commence la préface de Jacques Pimpaneau et qui résume parfaitement ce petit livre dans lequel l'auteur s'amuse à travers des caractères chinois judicieusement choisis, à "réécrire la Genèse". Ce livre est illustré par des peintures de Cheng Dehong, artiste né à Kunming en 1936 qui vit à Paris depuis 1982. Son art qui cherche à marier calligraphie chinoise et art abstrait l'a rendu célèbre dans le monde entier.
BODARD Lucien Le Chien de Mao
Le Chien de Mao,
éd. Grasset & Fasquelle, 1998, 538 p., 137,75 FF (21,00 €).
Roman qui retrace les moyens employés par Jiang Qing (1914–1991), veuve de Mao, pour lui succéder. Ce roman est accompagné d'une chronologie et d'une très bonne bibliographie se rapportant à la période concernée.

Lucien Bodard est né à Chongqing en 1914, la même année que Jiang Qing. Il était grand reporter pour France Soir et écrivain. Il avait une très bonne connaissance de la Chine et de l'Indochine. Il est mort en 1998, juste après avoir achevé les corrections de ce roman.
BRESNER Lisa
NEW
23 Délices. L'album d'un amateur
Vingt-trois délices
L'album d'un amateur,

éd. Gallimard
, 1999, 112 p., 65,55 FF (9,99 €)
Lisa Bresner nous offre une fois de plus des moments délicieux, c'est le cas de le dire. Le vocabulaire amoureux de monsieur Cinq Saules est très utile pour lire ces poèmes au langage très imagé. Quelques régals en perspective.
BRUYCKER (de) Daniel

PRINTEMPS
Poèmes de Hou Dang Ye
Poèmes de Hou Dang Ye, 2001, 80 p., 80,75 FF (9,99 €)
Traductions de poèmes d'amour d'un poète dont on ne sait s'il a ou non existé. Seule une stèle commémorative subsiste à Xi'an. Le poète est amoureux de Shan Tao. De Bruycker s'appuie sur le symbolisme de ce nom qui signifie "Montagne Voie". Les calligraphies sont de Lisa Bresner.

Présentation des Poèmes de Hou Dang Ye par Daniel de Bruycker dans Basilic, Gazette de l'association des amis de l'Amourier, n5, septembre 2000 (PDF)
CHENG François Le Dit de Tianyi
Le Dit de Tianyi,
éd. Albin Michel, 1999,
413 p., 123,50 FF (18,83 €).
En Poche (à paraître en sept. 2001)
J'ai beaucoup de mal à parler de ce livre comme d'un roman tant j'y retrouve l'auteur. Selon moi, il s'agit d'une autobiographie qui ne veut pas dire son nom, probablement par modestie. Il n'en reste pas moins que j'ai lu les aventures de Tianyi avec délectation. De l'humour grinçant, des émotions intenses avec en toile de fond une période historique très bousculée.
François Cheng maîtrise avec subtilité le français et c'est un régal de discuter avec lui de la traduction d'un mot en chinois ou en français. On aboutit toujours à des échanges culturels très enrichissants. Il compte parmi les rares personnes qui intègrent dans leur chair des cultures sans pour autant renier la leur. C'est l'anti exotisme par excellence voulu par Ségalen.
DAI Sijie Balzac et la petite tailleuse chinoise
Balzac et la petite tailleuse chinoise,
éd. Gallimard, coll. Blanche, 1999, 191 p., 90,25 FF (13,76 €)
Existe aussi en gros caractères, éd. Feryane, (13,76 €) et en Poche (à paraître en sept. 2001).
En 1971, pendant la révolution culturelle, 3 jeunes sont envoyés en "rééducation" dans un village au fin fond du Tibet. L'un d'eux, le Binoclard, timoré à souhait, s'évertue à cacher jalousement une valise de romans d'auteurs occidentaux (Balzac, Flaubert, Dumas, Rolland...) Les deux autres (Luo et le joueur de la "célèbre" sonate Mozart pense à Mao), beaucoup plus sympathiques, lecteurs boulimiques, tentent diverses né,gociations pour obtenir le prêt de ces livres. Ceci s'avère d'autant plus indispensable que la lecture d'un de ces romans à la fille du tailleur du village a donné naissance à une véritable histoire d'amour entre elle et Luo sur un fond de références taoïstes. La Petite Tailleuse en redemande. Elle sortira totalement transformée de cette expérience... La fin est vraiment très surprenante... À tel point qu'on pourrait se demander si ce n'est pas une ficelle qui a permis à Dai Sijie de sortir du roman.

« Très drôle malgré les situations tragiques », selon Michel Polac (France Inter, vers le 15 janvier 2000). Oui, des scènes vraiment très drôles. Un livre qui prend agréablement ses distances avec la Révolution culturelle.

L'auteur est un Chinois qui vit à Paris depuis une quinzaine d'années. Il a écrit ce premier roman directement en français. Dai Sijie est l'auteur entre autre des films Chine ma douleur, 1989 et Tang, le onzième, 1998 (avec Nadine Perront), programmé par le festival du cinéma asiatique de Vesoul (Mars 2000) et diffusé en France sur Canal + en novembre 1999.
DELISLE, Guy
Shenzhen
Shenzhen, éd. L'Association, coll. Ciboulette, 2000, 152 p., 113,05 FF (17,23 €)
Une partie de ce livre a été publiée dans la revue Lapin en 1998 et 1999. Il a été commis par un Québécois qui vit en France et en a assimilé quelques défauts. Notamment celui de faire des comparaisons. Excepté ce petit travers, Shenzhen est intéressant par le témoignage plein d'humour qu'il apporte sur la difficulté de vivre en Chine si l'on ne maîtrise pas un minimum la langue. Je n'ai jamais visité Shenzhen, mais à lire ce livre, je constate que l'on y retrouve quelques réjouissances typiquement chinoises... Le dessin de Guy Delisle est très agréable.
Cette expérience illustrée intéressera également les professionnels de l'illustration qui ne manqueront pas de s'y retrouver, indépendemment du lieu.
GAO Xingjian

NEW
La Montagne de l'âme
La Montagne de l'âme, éd. De L'Aube, 1995, 670 p., 185,25 FF (28,24 €), (1999 Aube poche), 69,00 FF (10,52 €)
Un des romans de Gao Xingjian qui fait couler le plus d'encre. Je ne l'ai pas encore lu. Qui de Rolland ou de moi se lancera le premier ?
En attendant, voir la page consacrée à Gao Xingjian ou, si vous ne pouvez pas lire le mélange d'encodage Big5 et ISO avec votre navigateur, téléchargez la en PDF.

Vous pouvez aussi commencer par des Nouvelles avec Une Canne à pêche pour mon grand-père ou encore par du théâtre avec La Fuite ou bien par la conception de Gao sur la littérature avec La Raison d'être de la littérature.
(Suite au succès inopiné de Gao, plusieurs de ses livres sont régulièrement épuisés. Je pense qu'ils seront réédités rapidement. Consultez le moteur de recherche mis à votre disposition sur cette page et les autres pages livres du site).
Un livre concernant sa peinture a paru à que vous trouverez sur la page "Beaux-Arts". Si vous passez par là avant le mois d'octobre 2001 et que vous avez l'occasion d'aller dans la région d'Avignon, allez lire les messages postés les 6 et 10 juillet dans la Maison de Thé.
HAN Ziyun Fleurs de Shanghai
Fleurs de Shanghai,
(trad. et adapt. Wang Jiann-Yuh),
éd. Denoël, 1998, 208 p., 85,50 FF (13,03 €).
Roman qui se déroule dans les maisons de prostitution de la concession internationale de Shanghai à la fin du XIXe siècle.
Ce roman est à l'origine du beau film (Fleurs de Shanghai, Haishang hua) de Hou Hsiao-Hsien.

Han Ziyun (1856-1894) est né dans un faubourg de Shanghai d'une famille de fonctionnaires. En 1891, il échoue aux examens impériaux. De temps à autre, il a collaboré au Shenbao (un des journaux de l'époque). Dans ce roman, il brosse un portrait des milieux interlopes de Shanghai qu'il a pas mal fréquentés.
Mian Mian Les Bonbons chinois
Les Bonbons chinois,
éd. de L'Olivier, 2001, trad. Sylvie Gentil, 319 p., 123,50 FF (18,83 €)


Tang
Lire Tang en ligne.


Yansuan qingren
Lire Yansuan qingren en chinois (GB ou Big5)

« La création m'aide à rechercher mon âme, à aller plus loin. »


Ce livre intéressera tous les curieux des milieux underground chinois des années 80. Mian Mian est une ancienne toxicomane qui, après avoir subi une cure de désintoxication, a troqué les drogues qui procurent des sensations physiques pour des drogues plus mentales, c'est-à-dire la littérature. Elle s'est d'abord orientée vers la chanson mais elle a dû l'abandonnée après avoir perdu la voix. Elle continue cependant à organiser des rave party.
Elle est née en 1970 à Shanghai, ville qu'elle affectionne particulièrement. Ses écrits sont très marqués par la musique, notamment celle de Jim Morrison (Doors) et de Teresa Deng, chanteuse Taiwanaise qui a influencé beaucoup de Chinois du continent de cette génération. C'est avec elle que les jeunes ont pu commencer à écouter autre chose que des chansons de propagande.

Dans tous ses écrits, Mian Mian dépeint la détresse des milieux marginaux : homosexuels, drogués qui cohabitent avec le sida. Avec Les Bonbons chinois, c'est la première fois qu'elle se lance dans un zhangpian xiaoshuo (roman long par opposition à duanpian xiaoshuo, roman court). Ses premiers écrits ont été publiés à Hongkong en 1997 d'où ils ont pénétré sur le continent. Ce roman se présente un peu comme la synthèse de ses courts textes. On y retrouve par exemple des passages entiers de Yansuan qingren (disponible en ligne).

Le roman se déroule à Pékin, Shenzhen (ville qu'elle déteste) et Shanghai qui a sa préférence ("J'aime Shanghai parce qu'elle est femelle") mais elle n'aime pas les Shanghaiennes : "Ce qu'elles disent est souvent différent de ce qu'elles sentent. Elles cherchent rarement l'amour, mais elles savent se servir de leur beauté pour obtenir ce qu'elles veulent [...] Je me sens Shanghaienne, mais je crois avoir quelque chose de plus." (France Inter, dimanche 22/04/2001). Je n'ai lu que quelques passages sur Internet, mais la description de La Joconde, vers le début, m'a beaucoup amusée.

Mian Mian a une rivale, Zhou Weihui avec Shanghai Baby, éd. Philippe Picquier, 2001. Ceux qui ont lu les deux auteures affirment ne pas pouvoir discerner ces deux romans traduits en français. C'est le cas de plusieurs critiques littéraires. Voir l'article de Libération, « Révo cul dans la Chine rock », (26 avril 2001).

Les éditeurs chinois se sont arrâchés la publication de ce roman. Quatre mois après sa publication, il s'en était vendu 50 000 exemplaires. Les autorités n'ont pas vu d'un très bon oeil ce succès et le livre est dorénavant interdit. Le nom même de l'auteure est devenu tabou, paraît-il. Il continue cependant à circuler par le biais d'éditions pirates. Le père de Mian Mian en a déjà repéré 8 différentes. On le trouve très facilement sur Internet. Vous pouvez le télécharger en caractères simplifiés depuis la librairie électronique de My Rice (L'extension du fichier m'est inconnue (tgz), mais j'ai réussi à le décompresser sans problème avec Stuffit) Je le conseille à ceux d'entre vous qui étudient le chinois car l'écriture de Mian Mian ne pose pas de grandes difficultés de compréhension. Les phrases sont simples et le vocabulaire courant, à quelques exceptions près. Ce qui m'a le plus surpris, c'est la profusion de pronoms personnels, au point que l'auteure est parfois obligée de préciser entre paranthèses de qui elle parle.

Lire la présentation de Mian Mian et de son livre dans L'International Herald Tribune (anglais évidemment).
Présentation de Mian Mian par elle-même à travers quelques écrits (chinois GB)
Ici, vous pouvez té:l&eaute;charger presque tous les écrits de Mian Mian, dont Les Bonbons chinois (Tang). Une petite phrase vous met en garde sur le caractère porno du livre que vous allez télécharger ou lire en ligne.
SEGALEN Victor René Leys 2 Vol. Éd. complète
René Leys,
édition complète,
Coffret 2 vol., éd. Châtelain-Julien,
1999, 1345 p., 361,00 FF (55,03 €)
Livre proposé par Roland B. que je remercie de sa participation spontanée à Sinoiseries. Concernant ce livre, il ajoute :« texte établi par Sophie Labatut... Le court roman de Victor Segalen est disponible dans plusieurs autres éditions (en particulier dans la collection "l'Imaginaire-Gallimard") mais celle-ci est accompagnée d'un choix inhabituel de documents annexes, de notes, et présentée, en 2 volumes, dans un coffret illustré, très arty. ».
TAJADOD Nahal
NEW
A l'Est du Christ. Vie et mort des chrétiens dans la Chine des Tang
À l'Est du Christ
Vie et mort des chrétiens dans la Chine des Tang,
VIIème-IXème siècle

éd. Plon, 2000,
295 p., 141,55 FF (21,58 €)
Roman historique qui mêle personnages fictifs et réels sur un fond historique fait de tolérance jusqu'à ce que le pouvoir chinois se sente menacé.
L'auteur, issue d'une famille de hauts dignitaires iraniens, est passionnante à écouter (France Inter 23/08/2000) mais je n'ai pas encore lu ce livre.
TANG Xianzu Le Pavillon aux pivoines
Le Pavillon aux pivoines,
(trad. André Lévy),
éd. Musica Falsa, 1998 et 1999, 412 p., 114,00 FF (17,38 €).
Traduction du célèbre "opéra" contemporain de Roméo et Juliette.

Pour une présentation détaillée, je vous renvoie sur ce même site au dossier constitué à l'occasion de la représentation en France du Pavillon aux pivoines en novembre et décembre 1999.
ZHU Ziqing traces
Traces, (trad. Lise Schmitt),
éd. Bleu de Chine, 1998, 188 p., 132,05 FF (20,13 €)
Dans ce recueil, la traductrice a regroupé quelques-uns des plus beaux textes en prose (ou sanwen) de l'auteur. « Zhu Ziqing (1918-1948) appartient au groupe des écrivains du 4 mai (1919), grâce auxquels la littérature chinoise entra brillament dans l'ère moderne, tout en restant hautement originale. Il fit partie de ces jeunes gens enthousiastes et déterminés auxquels ce mouvement contestataire permit de s'affirmer. Ses poèmes inaugurant la poésie nouvelle, puis ses essais, écrits en baihua (langue parlée) eurent un vif succès.
Quelques années plus tard, devenu professeur à l'université Qinghua de Pékin, il se consacra de plus en plus à la critique littéraire et publia avec quelques autres, une véritable somme de la "nouvelle littérature". Plus connu, en Occident, à ce titre, que par ses oeuvres personnelles cependant si attachantes car il a su y exprimer, en peu de mots et non sans humour des sentiments universels et y faire revivre pour nous, quelques aspects de la réalité chinoise de son temps, aujourd'hui oubliés.  »

J'ajouterai à cette présentation fournie par la traductrice spécialement pour Sinoiseries, que le choix judicieux des sanwen traduits donne non seulement un aperçu panoramique de l'art de Zhu Ziqing, mais aussi une vision de quelques villes d'Europe (dont Paris) à travers les yeux d'un intellectuel chinois au début du siècle. Et, détail non négligeable, la lecture en est agréable grâce à un style élégant qui ne respire pas la traduction, tout en étant fidéle à l'esprit de l'auteur.

Et


Pour une très bonne approche de la Chine des Tang, je vous recommande tous les romans de Robert Van Gulik qui mettent en scène, sur un mode policier à la chinoise (c'est-à-dire que l'on connaît les coupables dès le début. L'intérêt étant de suivre les modalités de l'enquête), les aventures du juge Ti, modèle de vertu et d'honnêteté confucéennes, assisté de ses fidèles et dévoués collaborateurs très versés dans les arts martiaux (Ma Jong et Tsiao Taï) et du sergent Hong.
Ces romans, tous traduits en français, sont disponibles aux éditions 10/18 et sont constamment réédités.

Assassins et poètes       La Perle de l'empereur. Le retour du juge Ti       Le Collier de la princesse       Le Fantôme du temple       Le Monastère hanté       Le Motif du saule

Le Mystère du labyrinthe       Le Paravent de laque       Le Pavillon rouge       Le Singe et le tigre       Le Squelette sous cloche       L'énigme du clou chinois

Meurtre à Canton       Meurtre sur un bateau-de-fleurs       Traffic d'or sous les Tang       Le juge Ti à l'oeuvre       Trois Affaires criminelles résolues par le juge Ti       Le Jour de grâce



Les deux derniers sont à mettre à part.
  • Trois Affaires criminelles résolues par le juge Ti est la traduction d'un récit populaire chinois du XVIIIe s. qui retrace les aventures du Juge Dee Gong An qui a réellement existé et dont Van Gulik s'est inspiré.
  • Le Jour de grâce est un roman policier qui se déroule à Amsterdam. Cependant, Van Gulik y mêle l'Orient et l'Occident.


  • Janwillem van de Wetering a écrit une biographie de Robert van Gulik, Robert Van Gulik. His Life and Work(1987) traduite en français : Van Gulik : sa vie, son oeuvre, éd. 10/18, 1990. Sur le site Jade Dragon une page de Marylee Hong (anglais) est consacré à Van Gulik, plus particuliêrement à Trois affaires criminelles..., sur laquelle vous pouvez commander ces romans en anglais.
    Pour la poésie, la collection La Différence des éditions Orphée proposent des éditions bilingues des poètes chinois les plus connus. Autour de 30 FF chaque volume. Par exemple, Li Bai, Sur notre terre exilé (trad. et présentation Dominique Hoizey), 1990, 127 p., 29,00 FF.


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